Malbourough, situé sur le chemin de notre détour causé par le cyclone, est la région du vin néo-zélandais. Après avoir loué des vélos, nous avons parcouru les vignes pour aller goûté ce qu'il se trame dans leurs caves.

Nous sommes passés par trois vignobles et avons testé 14 vins. Pinot noir, Sauvignon blanc, Gewurstraminer, Pinot gris, Viognier, chardonnay, Riesling... que des trucs pompés en France... pas capable de trouver des noms originaux les néo-zélandais.

En matière œnologique, nous ne sommes pas des grands spécialistes, certains vins nous ont plus, d'autres moins, mais dans tous les cas ça ne vaut pas les vins français et encore moins les vins italiens (logique romaine). De toute façon, si on raconte l'inverse, on va se faire retirer nos passeports à la frontière en rentrant et laisser à l'abandon en zone internationale, où il n'y a pas de fromage au lait cru. Le cauchemar! Donc oui, le vin néo-zélandais était moins bon que le vin français!

Nous avons terminé notre tournée des caves, comme il se doit après ce type de journée, dans un vrai restaurant. Un vrai restaurant, sans fish'n'chips, ni burger, ni autre gélatine foireuse ou autre composition sucrée-salée douteuse...

Le seul truc c'est que le soir, en Nouvelle-Zélande, le dernier service c'est 19h30, grand max! Inutile de dire qu'on était les derniers à quitter le restaurant, ce, avant 22h.

Il y a quand même eu un truc bizarre, l'assiette de fromage... une espèce de fromage de burger fondu sur du pain de mie en toast. Le serveur nous a avoué à la fin, qu'en voyant des français commander «l'assiette de fromage», il y a eu un peu de stress dans les cuisines au moment de nous le servir. Heureusement pour eux, nous savons être indulgent.

On s'adapte, mais dans le domaine de la gastronomie, pas évident. C'est, quand même, la seule journée où nous avons pris un réel plaisir à déguster mets et vins.