Après 3 mois passés en Nouvelle Zélande, décollage pour un autre continent, direction le Vietnam. Atterrissage à Hanoï, principale ville au nord du pays. Ce qui nous frappe déjà sont les centaines de personnes attendant à la sortie de l'aéroport, soit panneaux en main à la recherche de quelqu'un, soit pour rabattre le touriste dans leur taxi. L'ambiance est radicalement changée ; il y a plus de 2 personnes au km² et le niveau sonore dépasse déjà le maximum de la nouvelle Zélande.

Après une recherche de bus avortée, nous décidons de prendre un taxi. Même si nous connaissons le «bon» tarif pour rejoindre la ville, nous avons malgré tout comme tout européen normalement constitué, payé plus.

Arrivé à Hanoï, on monte de dix crans. Il y a plus d'habitant dans cette ville que dans toute la Nouvelle Zélande et une bonne moitiée de cette population a un scooter qui compose le fond sonore incessant de la ville. Compositions en SOL majeur pour klaxons frénétiques. Le trafic est dense, il faut savoir slalomer parmi les milliers de troupeaux de scooter, de bus, de taxi, arrivant parfois à contre sens, ainsi qu'avec les suicidaires qui traversent la rue. Suicidaire qu'il va falloir devenir pour pouvoir évoluer dans cette ville.

un beau bordel organisé

Nous connaissons du monde qui vit à Hanoï, ce qui rend les choses plus faciles pour découvrir la ville. Simon et Lyly vivent dans une colocation au milieu de la ville. Une fois déposés par le taxi sur la route la plus proche de chez eux, nous devons parcourir un dédale de passages entre les bâtiments, impraticable en voiture.

Après avoir rencontré Lyly et déposé nos affaires, cette derrière nous propose d'aller nous faire visiter la ville. Pour ça, direction le bus local. Environ deux mille personnes par bus, nous qui n'étions plus habitués au monde, nous sommes servis.

Nous passons 3 jours à flâner dans Hanoi, la ville d'Hô Chi Minh (il doit y avoir un portrait de lui tous les 100 mètres, et dans chaque pièces de chaque maisons) le mec qui a renvoyé les français et surtout les américains chez eux jouer aux billes.

Ici, Nous avons surtout tester beaucoup de terrasses de café (à 2,5€ max le cocktail et même pas un euro la bière, on peut se faire de bonnes soirées). Mais notre plus grand plaisir: découvrir une autre gastronomie. Après 3 mois de fish and chips et de burgers, on en prend plein les papilles. Par rapport aux craintes de princesse alice et à la vulnérabilité de son palet, le piquant est presque toujours à part.

Notre mode de vie change beaucoup de la NZ : on se déplace en taxis (2€ la course en moyenne), on ne fait plus à manger, ni les courses, le quotidien a un aspect très facile ici.